Promenade Philippe de Villiers
La Ville a inauguré la Promenade Philippe de Villiers le 10 mai dernier.
« Puy du Fou.
Vendée Globe.
Les Racines et les Ailes.
Un dénominateur commun.
Une inspiration commune.
Un élan du cœur commun.
Philippe de Villiers.
La Vendée.
Comme une évidence.
Une évidence telle que plus personne, même de mauvaise foi, ce qui est rare en politique, ne conteste la fécondité de l’œuvre de Philippe de Villiers pour la Vendée, les Vendéens et les Sablais.
C’est un fait, pas encore historique, une évidence.
L’expression de la gratitude des Vendéens est, elle aussi, une évidence.
Il n’est qu’à observer les audiences,
les records de fréquentation aux Épesses
ou aux Sables-d’Olonne.
Aux Sables-d’Olonne aussi, cher Président, on aime que les idées prennent vie,
Que les audaces prennent corps,
Que les rêves deviennent réalité,
Que les témoignages s’inscrivent sur les rivages et dans le paysage :
Saint-Michel, Pierre Mauger, Ulysse, Philippe de Villiers…
Aux Sables-d’Olonne, la gratitude n’est pas sélective, mais expressive, figurative.
Aux Sables-d’Olonne, on préfère honorer les vivants.
Que vos détracteurs – de plus en plus rares, par la grâce de votre nouvelle vie cathodique – se rassurent : vous finirez bien par mourir un jour…
Nul besoin cependant d’attendre cette commémoration pour vous dire « merci ».
Merci pour la Vendée.
Merci pour le Vendée Globe.
La manifestation publique de cette gratitude est devenue le geste de dévoilement de la plaque : « Promenade Philippe de Villiers » sur laquelle vous me permettrez de revenir quelques instants.
« Promenade Philippe de Villiers »
4 mots.
2 noms.
L’un propre, l’autre commun.
Pourquoi ce choix de mots et de nom ?
« Promenade », tout d’abord.
Une promenade, c’est un moment.
Une promenade, c’est la tentation d’un égarement. Une promenade, c’est une disposition d’esprit.
C’est un souffle,
un but,
une respiration qui vous arrache à votre bocage et vous oblige à regarder au large, au loin,
à regarder plus loin.
Une ombre sur l’horizon. Une silhouette. Une éolienne ?
Non, il n’y en a pas. Une voile ?
Quelle voile ? Le Normand ? L’Anglais ? Le Dundee, de retour de sa marée ?
Titouan ? Jean-Luc ? Kirsten ? Charlie ? Sébastien ?
Une promenade, c’est une promesse.
La promesse d’un moment à part, à soi.
La promesse de retrouver des odeurs, des senteurs : l’iode, les huîtres, le verre de blanc.
Le rivage et le sable qu’on entraîne dans la voiture et dans les collines.
Promenade « Philippe de Villiers »
Sans vous, Philippe de Villiers, je ne serais pas là aujourd’hui.
Sans vous, je serais devenu avocat en droit des affaires,
Aurais épousé une Vendéenne,
Acheté un pavillon et mené une vie paisible. Monotone,
Chiante.
Rendez-vous, décembre 1999 :
« Je vous fais confiance. Suivez-moi ! »
Sans vous, donc, je ne serais pas là aujourd’hui.
Sans vous, la ville des Sables-d’Olonne ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
Sans vous, la Vendée ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
Vous avez mis en chanson, en lumière, l’âme de ce peuple de martyrs, de géants et de genêts en fleurs.
Mais vous ne vous êtes pas contenté d’être un conteur. Vous avez été un acteur, un catalyseur, un moteur auquel les Vendéens en général, et les Sablais en particulier, doivent tant.
En partant vers d’autres cieux, l’un de vos collaborateurs avait un jour déclaré :
« Je n’avais jamais imaginé que le chemin pût être aussi court entre l’idée et l’action. »
Tous ceux qui ont travaillé avec vous, pour vous, à vos côtés – au Puy du Fou, au Conseil Général ou ailleurs – le savent depuis longtemps.
C’est cette énergie créatrice, cette volonté irrépressible, qui ont inspiré mon engagement à Olonne et aux Sables-d’Olonne.
Les élus passent, mais les actes et les promenades demeurent.
Puisse la « Promenade Philippe de Villiers » inspirer les promeneurs, les baigneurs, les Sablais, les Vendéens, d’un jour ou de toujours !
Sur un surf, en « boxer short » ou sur un petit dériveur, les promeneurs pourraient soudain avoir l’audace de prendre le large,
de conquérir l’horizon,
d’entreprendre une longue route,
de faire un grand voyage pour mieux revenir au foyer, au port d’Ithaque en Atlantique : les Sables-d’Olonne.
Vive la Promenade Philippe de Villiers !
Vive les Racines et les Ailes !
Vive l’esprit d’aventure !
Vive le Vendée Globe !
Vive la ville des Sables-d’Olonne, qui s’honore aujourd’hui de savoir dire « merci ».
Puissent les vagues d’applaudissement déferler et vous submerger de notre affectueuse gratitude. »
Yannick Moreau,
maire des Sables d'Olonne
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